
Le 29 avril 2024, le ministre canadien de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, l’honorable Marc Miller, a dévoilé d’importantes réformes des programmes fédéraux d’immigration des entrepreneurs. À compter du 30 avril 2024, ces changements visent à rationaliser les processus de demande, à réduire les délais d’attente et à améliorer l’efficacité des voies d’accès pour les entrepreneurs étrangers qui envisagent de s’installer au Canada.
Réformes du programme de visa pour démarrage d’entreprise
Le programme de visa pour démarrage d’entreprise, conçu pour attirer les entrepreneurs innovants au Canada, a subi des modifications notables :
- Plafond de demandes par organisation désignée : Afin de se concentrer sur les entreprises à fort potentiel et de réduire un temps de traitement jugé excessif, le gouvernement a instauré un plafond limitant à 10 demandes de résidence permanente par an le nombre de demandes pouvant être présentées par chaque société de capital-risque, groupe d’investisseurs providentiels ou incubateur d’entreprises désigné.
- Critères de traitement prioritaire: Les demandes soutenues par des capitaux canadiens ou par des incubateurs d’entreprises affiliés au Réseau Tech Canada seront traitées en priorité. En plus de souligner l’engagement du Canada à promouvoir l’investissement national et à utiliser les réseaux d’innovation existants, cette priorité témoigne de la volonté du pays de maintenir sa position de pôle technologique. En effet, le Canada se classe au premier rang des pays du G7 pour la croissance annuelle des talents en IA.
Ces nouvelles politiques sont particulièrement drastiques étant donné qu’il n’y avait auparavant aucun plafond, ce qui permettait aux organisations désignées de soutenir jusqu’à 300 nouvelles start-ups chaque année.
Les récents ajustements influenceront la façon dont les futurs entrepreneurs envisageront leur déménagement au Canada, car le nouveau plafond exige que les candidats présentent des propositions commerciales bien développées et attractives pour obtenir le soutien des organisations désignées. En outre, l’alignement avec les investisseurs et les incubateurs canadiens peut considérablement améliorer les chances d’accélérer le traitement des demandes.
Conséquences pour les futurs immigrants entrepreneurs
Ces changements de politique ont plusieurs conséquences pour les entrepreneurs qui envisagent de s’installer au Canada :
- Concurrence accrue pour les places dans le programme SUV: Avec l’introduction de plafonds de demandes, obtenir l’aval des organisations désignées deviendra plus compétitif. Les entrepreneurs doivent s’assurer que leurs idées commerciales sont innovantes, modulables et conformes aux intérêts de ces organisations et du pays.
- Alignement stratégique avec les entités canadiennes: Compte tenu du traitement prioritaire accordé aux entreprises soutenues par des capitaux canadiens ou des incubateurs engagés, il peut être avantageux de former des partenariats stratégiques au Canada. S’engager auprès d’investisseurs locaux ou rejoindre des programmes d’incubation réputés peut non seulement renforcer la crédibilité de la demande, mais aussi accélérer le processus d’immigration.
Maximiser les opportunités offertes par les nouvelles politiques
Les entrepreneurs qui souhaitent tirer le meilleur parti de ces changements de politique peuvent prendre plusieurs mesures proactives :
- Renforcer les propositions commerciales : Compte tenu de la concurrence accrue, les candidats doivent affiner leurs plans d’affaires, en s’assurant qu’ils sont prêts pour le marché et qu’ils répondent aux attentes des organisations désignées.
- Rechercher rapidement des investissements canadiens : En s’engageant auprès de capital-risqueurs ou d’investisseurs providentiels canadiens avant de postuler, les entrepreneurs peuvent augmenter leurs chances d’accélérer le traitement de leur demande et d’obtenir le soutien de sources de financement réputées.
- Tirer parti des incubateurs et des possibilités de réseautage : Pour améliorer leurs chances d’être approuvés, les entrepreneurs doivent participer activement à l’écosystème canadien des entreprises en démarrage, en particulier aux incubateurs liés au Réseau Tech Canada.
- S’assurer que les compétences linguistiques correspondent aux exigences : Les candidats doivent atteindre le niveau 5 des Niveaux de compétence linguistique canadiens (NCLC) en français ou en anglais dans toutes les compétences (écouter, lire, écrire et parler) pour être admissibles à un visa pour démarrage d’entreprise.
En résumé, les récentes mises à jour de la politique d’immigration du Canada reflètent un effort stratégique visant à attirer des talents entrepreneuriaux de haut niveau, tout en relevant les défis opérationnels des programmes existants qui peuvent être améliorés. Les candidats potentiels sont encouragés à préparer méticuleusement leurs propositions, à cultiver leurs relations avec les parties prenantes canadiennes et à rester flexibles face à un paysage de l’immigration en constante évolution.
Startup Visa Services offre un soutien complet aux entrepreneurs qui cherchent à être guidés dans ce processus complexe. Spécialisé dans l’aide aux entreprises et aux start-ups qui souhaitent s’établir au Canada, SVS fournit une expertise pour naviguer dans le programme de visa pour démarrage d’entreprise, en veillant à ce que les candidats soient bien placés pour réussir.
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